Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


dimanche 1 juin 2008

Réunion du 2 juin 2008 (avis d'un blogger)


A notre demande (syndicats, DP, CE et CME) une réunion a été organisée avec Mme Gillon, Mr Fraysse et peut-être Mr Tremeau.


L'objectif est double:

- d'une part, connaître (ou se refaire préciser) les intentions de la direction et les orientations du CA vis à vis de la fermeture des services. En leur demandant, une fois de plus, de bien vouloir soutenir leur clinique face aux difficultés actuelles.

- d'autre part, avoir des précisions relatives au problème de pénurie IDE notamment quant à l'origine des départs, les moyens mis en oeuvre pour y remédier et l'estimation éventuelle des répercussions sur l'activité de la clinique en juillet et août.

La réponse au premier sujet risque de nous renvoyer à l'attente des conclusions de l'audit. Il n'est pas impossible également que la langue de bois soit utilisée affichant compatissance à l'égard de la cause (et cherchant éventuellement à retarder ou démobiliser le mouvement de protestation). La seule réponse qui semble acceptable sur ce point est le ralliement de la direction à notre cause afin d'affronter ensemble les difficultés internes (amélioration des prestations de la psb) et les adversités externes (qui existent de probablement).

La réponse attendue au problème des IDE est: d'une part une reconnaissance de la responsabilité de la direction dans le départ des jeunes recrues, du lien direct de celui-ci avec la mise en place du plan de retour à l'équilibre (qui n'est même pas validé) et finalement le constat, sans appel, du sacrifice humain et économique important que ce fameux plan représente déjà pour la psb (polarisation des cadres pour la réalisation des plannings, risque de "burn out" du personnel soignant, difficultés de fonctionnement des services du fait de l'injection de personnel extérieur à la clinique et, la cerise sur le gâteau, surcoût d'embauche intérim ou pertes attendues pour cet été en cas de fermetures des services).


L'issue de cette réunion dépendra de la direction. Nous ne devons accepter que des engagements fermes. Dans le cas contraire il faut se réunir et décider ensemble la suite à donner au mouvement avec deux axes essentiels la grève pour les soignants et la désobéissance passive pour les non-soignants. La consigne pourrait être claire: respect du fonctionnement des services (garantir la sécurité des patients) en entravant tous les maillons administratifs (qualité, codage des actes, facturation,...). à suivre...

1 commentaire:

Hong Kong foufou a dit…

Utilisons les bons vieux remèdes:

DU GOUDRON ET DES PLUMES !!!