Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


jeudi 14 juillet 2011

LA MARIEE DOIT SE FAIRE BELLE POUR SES PROCHAINS PRETENDANTS EN 2013

 Le bureau du Conseil d'Administration du 12 juillet , à l'exception du représentant CGT, n'a pas voulu s'associer  à la Coordination pour demander en son nom une nouvelle réunion avec l'ARS  tout en voulant bien s'y rendre : de quoi a-t-il peur?

Miss Barbe est terrible, elle met son nez partout et hume le parfum des faux-culs...Ces derniers temps ils se multiplient (ou se dévoilent)et se répandent comme la misère sur le pauvre monde.. "ça pue drôlement"dit-elle, les narines dilatées et "attention, poursuit-elle, pour nos faux-culs, le seul remède miracle c'est... la purge... et la chasse d'eau pour éloigner les mauvaises odeurs et rester propres sur eux."

Deux sortes de faux-culs hantent les couloirs de Sainte-Barbe : ceux qui se savent faux-culs et sont des professionnels et ceux qui ne le savent pas; ce sont eux les plus dangereux : en toute bonne foi et souvent manipulés par les professionnels, ils font  leur  sale boulot ; ces naïfs, ces bisounours ne voient pas plus loin que leur bout du nez et sont du pain béni pour les premiers.

Dernièrement, les 8 et 12 juillet,  Miss Barbe a déniché de sacrés faux-culs qui ne se cachent même pas derrière leur faux-nez .
Le 8, au CE, c'est un syndicaliste qui a eu la prime : après la directrice qui a reconnu son rôle contraint et forcé d'exécutante des basses oeuvres , le syndicaliste a oublié son rôle de défenseur  des salariés et ne s'est pas opposé ( sans aller jusqu'à l'approuver tout de même) au projet de restructuration contre l'avis même  des salariés qu'il est censé représenter. C'est pas beau, ça ??...

Le 12, au CA, c'est un nid de syndicalistes ( CGC, CFDT, CFTC et FO) qui s'est révélé au grand jour : en public, face à la Coordination, je suis d'accord pour m'associer à une dernière action et par derrière je m'en lave les mains. Ce quarteron d'ersatz de syndicalistes a perdu certainement la raison de sa présence et les nerfs de sa jeunesse.

Miss Barbe nous prévient donc: le rouleau compresseur est en action. La mariée ( il s'agit de la PSB, bien entendu, cf le bal des faux-culs) doit se faire belle pour 2013,  ce qui suppose qu'elle accepte , pour son bien, des sacrifices.
Les "exécutants" venus du Nord sont déjà entrés en action depuis un an; dès septembre ils entrent dans le vif du sujet et s'occupent de la découpe; ils n'ont même pas peur; ils savent que la Polyclinique, par manque de cohésion et de réflexion de ses salariés, est une victime toute désignée : c'est à qui offrira le cou du voisin , sans savoir que c'est lui qui, peut-être, passera sous le billot...Les vrais motifs de ce traitement de choc sont cachés : le déficit en partie mais surtout la dot de la mariée et les souhaits du prétendant...

Miss Barbe vous a déjà averti : une première vague de restructuration en cache une autre et celle-là massive dixit le directeur de la PSB: attention au syndrome de Robespierre... Unissez-vous, battez vous avec ceux qui montrent les crocs, ne vous laissez pas embobiner par les faux-culs qui en général ne sont pas les payeurs... LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER.

Aucun commentaire: