Deux sortes de faux-culs hantent les couloirs de Sainte-Barbe : ceux qui se savent faux-culs et sont des professionnels et ceux qui ne le savent pas; ce sont eux les plus dangereux : en toute bonne foi et souvent manipulés par les professionnels, ils font leur sale boulot ; ces naïfs, ces bisounours ne voient pas plus loin que leur bout du nez et sont du pain béni pour les premiers.
Dernièrement, les 8 et 12 juillet, Miss Barbe a déniché de sacrés faux-culs qui ne se cachent même pas derrière leur faux-nez .
Le 8, au CE, c'est un syndicaliste qui a eu la prime : après la directrice qui a reconnu son rôle contraint et forcé d'exécutante des basses oeuvres , le syndicaliste a oublié son rôle de défenseur des salariés et ne s'est pas opposé ( sans aller jusqu'à l'approuver tout de même) au projet de restructuration contre l'avis même des salariés qu'il est censé représenter. C'est pas beau, ça ??...
Le 12, au CA, c'est un nid de syndicalistes ( CGC, CFDT, CFTC et FO) qui s'est révélé au grand jour : en public, face à la Coordination, je suis d'accord pour m'associer à une dernière action et par derrière je m'en lave les mains. Ce quarteron d'ersatz de syndicalistes a perdu certainement la raison de sa présence et les nerfs de sa jeunesse.
Miss Barbe nous prévient donc: le rouleau compresseur est en action. La mariée ( il s'agit de la PSB, bien entendu, cf le bal des faux-culs) doit se faire belle pour 2013, ce qui suppose qu'elle accepte , pour son bien, des sacrifices.
Les "exécutants" venus du Nord sont déjà entrés en action depuis un an; dès septembre ils entrent dans le vif du sujet et s'occupent de la découpe; ils n'ont même pas peur; ils savent que la Polyclinique, par manque de cohésion et de réflexion de ses salariés, est une victime toute désignée : c'est à qui offrira le cou du voisin , sans savoir que c'est lui qui, peut-être, passera sous le billot...Les vrais motifs de ce traitement de choc sont cachés : le déficit en partie mais surtout la dot de la mariée et les souhaits du prétendant...
Miss Barbe vous a déjà averti : une première vague de restructuration en cache une autre et celle-là massive dixit le directeur de la PSB: attention au syndrome de Robespierre... Unissez-vous, battez vous avec ceux qui montrent les crocs, ne vous laissez pas embobiner par les faux-culs qui en général ne sont pas les payeurs... LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER.