Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


lundi 8 novembre 2010

SIDERANTE, EPOUSTOUFLANTE , EXTRA-ORDINAIRE, LA REUNION DE CE JOUR AVEC L'ARS

Abasourdie, je suis . Il fallait être là pour le croire. Incroyable, j'ai assisté ce jour à un spectacle auquel peu de gens assisteront :

D'un côté des gens dignes, (élus, syndicalistes, représentant du CE et du CA, médecins de la¨PSB) qui connaissent leur dossier, parlent en réfléchissant , font attention à ce qu'ils disent, essayent d'être cohérents, de parler de ce qu'ils connaissent , de ne pas se contredire interventions après interventions, évitent  sans complexe de dire des contre-vérités évidentes, et surtout écoutent, essayent de comprendre ce que veut dire l'interlocuteur et parlent du sujet  qui les a réuni ...

Et de l'autre... je vous laisse deviner...

Apparemment, ils ne connaissaient pas le contenu du dossier : c'était le rendez-vous des commères du quartier : "4200 urgences, vous voulez rire, mais mes bons messieurs les élus on vous bourre le bobichon"! quasiment texto.

C'est ainsi qu'a commencé l'intervention du directeur de l'ARS ( c'est vous dire le sérieux de l'ARS dans ce dossier et la mise au parfum immédiate de la délégation sur l'ambiance de la réunion) :

A peine (on peut l'estimer à 2 mn au mieux) la délégation avait-elle pris la parole pour présenter les arguments en faveur du maintien du service de proximité que le directeur l'a interrompu en énonçant des affirmations qui n'engagent que lui  du type : je ne suis jamais intervenu dans ce dossier de convention, il n'y a jamais eu ou presque d' urgences dans ce service de proximité ( à la question de quel chapeau sortent-ils leur analyse? le silence nous répond...), le problème de ce service est celui de la CAN et moi je n'interviens pas dans les affaires de la CAN etc...

Plus c'est gros, moins ça passe...Ambiance houleuse, allant jusqu'à reprocher à la délégation de ne parler que du service des urgences de proximité à Carmaux, motif tout de même de la réunion (!), et devant tant de résistance, concéder la nécessité d'une expertise financière et médicale du service ( aveu de la méconnaissance de ce service!) et de se revoir à la suite de cette expertise pour lâcher qu'il serait étonné des résultats ( mettant ainsi un doute sur l'indépendance de l'expertise annoncée) et surtout cerise sur le gâteau de nous annoncer que la CAN avait déjà pris la décision de fermer le service d'urgence de proximité fin décembre...Quelle mascarade !...


Que disent de cela Mr RANCE, Mme CUENET et Mr GUEDON...

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