1) Il s'oppose à toute fermeture des urgences de la PSB :
- ce service, conformément aux souhaits des tutelles, avait trouvé une solution financière,
- ce service est dynamique et sa fermeture pénalise les autres services de la Polyclinique ( radio, labo, l' Unité Gériatrie Aiguë (UGA) et consultations spécialisées)
- ce service participe aux orientations gériatriques et de proximité de la Polyclinique : plus d'un tiers des patients des urgences, adressés le plus souvent par les maisons de retraite, les médecins traitants de la mine ou libéraux, leur famille ou le SAMU via les pompiers sont des personnes agées,
- sa pérennité ne s'oppose en rien aux projets de la PSB,
- la majeure partie des urgences de Carmaux sera obligée de se rendre dans les Services d'Accueil des Urgences (SAU) d'Albi, services qui recevront les forfaits équivalents à ceux qu'auraient reçus les urgences de Carmaux en cas d'accord. Donc aucune économie pour l'Etat de ce côté là,
- enfin, ces urgences de Carmaux, et c'est là le plus important, rendent un service indéniable de proximité à tous : aux médecins de la mine et libéraux, aux paramédicaux, aux maisons de retraite, aux entreprises, commerçants et artisans (pourvoyeurs d'AT), aux groupes scolaires, aux pompiers, au SAMU etc... et à la population elle-même séduits par une prise en charge adaptée , compétente, rapide et facile d'accès.
2) Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, l'ensemble du personnel s'étonne, ne comprend pas et rejette la décision du directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS) qui s'oppose à une convention concernant les urgences avec l'hôpital d'Albi, convention qui seule permettrait la survie de ce service. Il ne comprend pas, non plus, l'absence de réactions de la Caisse Autonome Nationale (CAN).
3) Il demande une rencontre à Carmaux avec le directeur de l'ARS pour qu'il explique sa décision incompréhensible et revienne sur celle-ci, ainsi qu'avec le directeur de la CAN.
4) Il veut rassurer la population : le service d'urgences de proximité est toujours ouvert de 8 heures à 19 heures du lundi au vendredi et de 8 heures à 13 heures le samedi.
5) Il appelle toute la population ( les associations, les directions scolaires et d'établissements de santé, les représentants professionnels, syndicaux ou politiques) à se mobiliser et à se retrouver , en compagnie de tous les élus , le mercredi 22 septembre, salle Bérégovoy, à 20h30, en vue de trouver les moyens d'action permettant de sauver les urgences.
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