Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


lundi 26 mai 2008

docteur, je ne sens plus mes jambes...


Indépendamment de l'énorme raccourci budgétaire et de l'impact sur la population du Tarn Nord que ces velléités de fermeture peuvent supposer, cette crise a été vécue, au sein de la clinique, comme un arrêt de mort pour l'établissement.

La maladresse de la direction pour une affaire aussi sérieuse et la gestion calamiteuse du personnel (notamment vis à vis des jeunes recrues) se sont soldées, entre avril et mai, par une fuite de l'établissement de pas moins de 6 infirmiers(-ères).

Ils étaient frais, jeunes, compétents et disponibles (4 d'entre eux) et on les a laissé partir...
Elles étaient de remarquables infirmières et d'authentiques piliers de la clinique (les 2 restantes) et elles ont préféré nous quitter...

Il faudra faire vite et bien pour arrêter l'hémorragie, vite et bien pour reprendre les choses en main...

1 commentaire:

la-frite-à-del a dit…

Suis une infirmière en partance, plus que 3 jours ...la boule...qui coince.
Il y a des maux qui tuent ,
il y a des mots qui font partir,
J'y suis arrivée par ce que cette petite clinique à taille humaine semblait fort sympathique, une sorte de "berceau" pour les soins palliatifs, et donc une certaine philosophie...un beau projet de soins...
Aujourd'hui, je suis conquise et certaine que la transversalité ne peut être que bénéfique...à la "verticalité"....merci de me comprendre ...
au plaisir certain de vous revoir et de faire pleins de choses......