Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


jeudi 29 mai 2008

Soyez tranquilles, plus de pénurie IDE cet été!!






Voyez de vos propres yeux comment la direction de la clinique cherche une solution à nos problèmes...

Notez que l'annonce de l'ANPE n'existe plus à cette heure (je viens de vérifier). Nous devons donc supposer que nos problèmes sont résolument solutionnés pour les 7 mois à venir.


Un peu plus sérieusement voici la lettre signée par les différentes instances (CE, CME) et représentants syndicaux et du personnel adressée à Mme Gillon, Mr Fraysse et Mr Tremeau.
Les choses se précisent...

ALERTE, ALERTE.

Les blouses blanches se sont penchées sur le cas de notre patient, la PSB. Le diagnostic est tombé. Ce grand corps malade est atteint d’une maladie mortelle. Il porte en son sein, au cœur même de son organisme des cellules infectées par un virus qui touche ses défenses. Ce qui permet à un organisme de lutter contre les agressions est irrémédiablement atteint, il s’agit pour notre grand corps malade de la DIRECTION hydre à multiples têtes.

A son tour, comme bien d’autres entreprises dans le monde, la PSB est victime d’un nouveau virus : il perturbe le fonctionnement des cellules dirigeantes infectées, sans toucher à leur statut ou à leur avenir, mais condamne sans appel les cellules sous leur dépendance, si aucun traitement n’est entrepris en urgence.

Le traitement est connu : il est symptomatique ; le virus a été individualisé, il est reconnu mais, jusqu’à ce jour, aucun traitement n’est parvenu à le détruire car il mute, il se cache et est difficile à reconnaître.

Pour la PSB l’attaque est ancienne, en se penchant sur l’histoire de ce patient, les blouses blanches ont reconnu plusieurs phases de la maladie : des décisions incohérentes, surprenantes pour chaque organe constituant ce grand corps malade se sont multipliées depuis 2002 :
- en 2002 : amputation d’un membre clef de cet organisme, sans anesthésie ; ce membre actif, sympathique, qui s’occupait d’orthopédie, ne présentait aucune pathologie, il était sain et promis à un bel avenir. Il s’est battu en vain pour sa survie.
- en 2003 : nouveau coup dur, le virus s’est développé et s’est attaqué à l’un des derniers piliers de la direction qui luttait pour la survie de la PSB, il a dû partir. La Direction restante, probablement déjà bien infectée, a choisi pour le remplacer un individu lourdement contagieux, chaudement recommandé par la direction d’un autre grand corps malade ; spécimen rare, l’une des meilleures réussites de notre virus. Toutes ses décisions ont porté et le patient est à l’agonie : il est sous le choc, il vient de comprendre l’origine de son mal.

Le traitement est connu : ablation/exérèse des tissus les plus touchés au sein de la direction pour circonvenir le mal. La décision est difficile à prendre mais selon les blouses blanches inéluctable, aucun autre traitement n’est disponible.

Ils recommandent aux organes restés miraculeusement sains ainsi qu’à la population proche de passer un brassard noir de compassion mutuelle pour se donner la force d’expulser le mal et ce, jusqu’à la guérison du patient.

dans la gueule du loup...

Ci-joint la partie du procès verbal concernant l'EPRD et le plan de retour à l'équilibre du bureau extraordinaire du Conseil d'Administration réuni le 24 avril au matin avant le CA.

Notez bien que l'idée de fermeture des services n'est pas vraiment critiquée, que la dissociation EPRD et plan de retour à l'équilibre (dont les "mesures sont déjà programmées") se fait sous la couverture de l'audit.
Ce qui revient à dire: "nous voterons le plan de retour à l'équilibre après le passage de l'audit" et ainsi "nous serons dégagés de nos responsailités face à une telle décision. Il fallait le faire, nous n'avons pas eu le choix".
Notons que la menace d'un "redressement de la part des tutelles" est constamment en arrière plan et cela est accepté de pratiquement tous. Aucune critique formulée à l'encontre du dictat de la DDASS alors que c'est elle même qui bride notre activité...
Signalons finalement l'orientation donnée au cahier des charge qui se profile résolument dans l'optique de la fermeture avec juste une vague clause du second paragraphe (infaisable sérieusement sur un audit de 5 jours!).

A quand un CA qui défendra avec courage les intérêts de clinique? peut-être demain? à savoir...

mardi 27 mai 2008

MAINTENANT OU JAMAIS!


Amis de la clinique, avez- vous bien compris l'impact des réformes en cours d'évaluation? Rien n'est moins sûr!

Les auditeurs qui pullulent actuellement dans la PSB sont venus faire une expertise comptable de l'établissement. Leurs conclusions différeront probablement peu de celles de la direction (ce ne sera que du pinaillage sur quelques euros) mais elles seront prises pour argent comptant par la direction et pire encore, par le Conseil d'Administration.

Pensez bien que le CA avait le choix de refuser le plan de retour à l'équilibre prétextant une opposition catégorique à toute nouvelle fermeture de service. Au lieu de cela il a opté pour un audit financier qu'il prendra forcement en compte.

Alors voulez-vous une PSB ruine d'elle-même, sans radio, urgences, ni chirurgie?
Avez-vous bien compris qu'il s'agissait là du debut de la fin??

Si vous n'étes pas d'accord il faut faire du bruit!

Demandons à la direction de nous tenir informés de ses intentions (remise en question de la fermeture??). Si elle reste sur ses positions, il faut absolument réagir bien avant que les decisions officielles ne soient prises!

A notre niveau, cautionnons la résistance passive vis à vis des points les plus chers à la direction (dont le chef de file est la qualité - visite des accréditeurs imminente!).
Refléchissez à des moyens pour barrer la route au fonctinnement administrtaif de la clinique et faisons savoir que cela est un acte délibéré...

A tous les niveaux il doit y avoir à faire, à tous les niveaux nous devons faire!

dépoussiérons les vieux dossiers...

Maisons de retraite du Tarn Nord et PSB: pourquoi pas une convention entre elles?
Elle conforterait la filière gériatrique territoriale.

C'est la proposition de Mr PASTOR (Sénateur du Tarn) au personnel de la PSB lors d'une réunion le samedi 24 mai ...affaire à suivre... Faute de n'avoir pas pu aboutir pour le Canton de Monestiès, ce projet dormait dans des cartons depuis trois ans.

Le Maire de Carmaux, Mr ESPIE étudie la question. Rencontré le même jour, il propose des locaux au comité de soutien et de participer à l'élobaration de ses statuts.

lundi 26 mai 2008

continuons nos efforts...

Déjà plus de 2300 signatures désapprouvant la fermeture annoncée des services ont été recueillies grâce à votre particiption...

Celles-ci sont capitales pour valider nos démarches vis à vis de notre administration, des tutelles sanitaires et des réprésentants territoriaux de l'Etat.

Merci de votre soutien.



Téléchargez le formulaire ici

docteur, je ne sens plus mes jambes...


Indépendamment de l'énorme raccourci budgétaire et de l'impact sur la population du Tarn Nord que ces velléités de fermeture peuvent supposer, cette crise a été vécue, au sein de la clinique, comme un arrêt de mort pour l'établissement.

La maladresse de la direction pour une affaire aussi sérieuse et la gestion calamiteuse du personnel (notamment vis à vis des jeunes recrues) se sont soldées, entre avril et mai, par une fuite de l'établissement de pas moins de 6 infirmiers(-ères).

Ils étaient frais, jeunes, compétents et disponibles (4 d'entre eux) et on les a laissé partir...
Elles étaient de remarquables infirmières et d'authentiques piliers de la clinique (les 2 restantes) et elles ont préféré nous quitter...

Il faudra faire vite et bien pour arrêter l'hémorragie, vite et bien pour reprendre les choses en main...

samedi 24 mai 2008

Nous ne sommes pas les seuls...

On s'en doutait bien mais la fermeture de services de proximité hospitaliers est loin d'être une spécificité carmausine ou du CH de Saint Affrique...

En cliquant sur le titre du message s'ouvrira le site de La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité (CNCDHMP).

Notre Statut de clinique privée participant au service public (PSPH) doit nous permettre d'y adhérer...