Quand on coupe les racines l'arbre finit par tomber...

Comme vous devez le savoir, le service des urgences de proximité est menacé de fermeture dans les 6 mois.

Comme il y a deux ans, nous devons nous battre pour la survie de ce service ;celle-ci ne peut se faire qu’à travers une convention avec le Centre Hospitalier (CH) d’Albi ; cette convention permettrait de revaloriser les actes effectués aux urgences de Carmaux qui deviendraient une antenne de proximité du Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CH d’Albi. Dans ce cas, via les forfaits accordés par l’Etat, ce service comblerait son déficit sans effort financier de l’hôpital d’Albi. Cette convention était en cours de discussion entre les deux établissements et avait l’accord des tutelles, il y a encore quelques mois. Malheureusement les tutelles semblent avoir changé d’avis avec la nouvelle direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mise en place récemment et en remplacement de l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation).

Ce service a toujours été reconnu par les tutelles pour son service rendu à la population qui permet de soulager les structures d’urgence d’Albi ; l’ensemble de la population du Tarn Nord a plébiscité cette reconnaissance, qui s’est déjà manifestée en 2008 par les plus de 5000 signatures recueillies contre la fermeture des services de proximité de la PSB et la mise en place d’une association de soutien dans le même temps.

Ce service ne peut mourir ; sa mort pourrait bien annoncer celle d’autres services…

Nous devons nous remobiliser. Il est encore temps. Pour sauver les urgences il faut une mobilisation forte. C’est la décision d’un seul, le directeur de l’ARS, contre la volonté de plusieurs milliers d’individus ; un nouveau David et Goliath avec dans le rôle de David la population…Qui devrait gagner ?


samedi 27 avril 2013

MISS BARBE "CAUCHEMARDE"

Après un long sommeil plus ou moins tranquille,
Miss Barbe, notre reporter bien-aimée, cauchemarde et nous narre sa vision:
la PSB, sa chère clinique, est là, bien plantée, renaissant de ses cendres; il y a peu, elle haletait sous les coups de boutoir de notre grand maître à tous, le profit; à coups de serpes et de restructurations depuis 10 ans, complètement exsangue, elle commençait à se relever en suivant les bons conseils de ceux qui la traitaient si mal : Restrictions, Economies, Réductions du Déficit, en un mot Réduction du Personnel, quoiqu'il en coûte, étaient et sont encore leur mot d'ordre, à suivre impérativement sinon la grande faucheuse pulvérisera l’Édifice.  Les petites mains  courbèrent et courbent l'échine, subissant les affres de la récession sans mot dire avec l'espoir que leurs efforts seront un jour récompensés...ET tout d'un coup, sans raison, sans prévenir, ceux-là mêmes qui leur avaient imprimés, inculqués pendant de longs mois que seule une réduction du déficit et donc du personnel pouvait les sauver, enfreignent sans honte la loi qu'ils ont élaborée: ils veulent installer un des leurs à la tête de la maison, lequel va bouffer sans vergogne et en grande partie les économies faites sur le dos des petites mains !!! et Miss Barbe de voir les petites mains déjà exsangues, se pincer pour le croire, en appeler à la raison, à la justice, s'arracher les cheveux par pleines poignées... c'est, alors, qu'un vent de l'EST se soulève, prend de la force, aspire les unes après les autres les petites mains et dans une ronde effrénée, emporte la PSB...  OUAH!!! et Miss Barbe se réveille...

dimanche 11 septembre 2011

OCCUPATION SURPRISE DES LOCAUX DE L'ARS PAR LA COORDINATION

Occupation effective, résultats immédiats : Monsieur Garcia, sous-directeur de l'ARS Midi-Pyrénées pour les établissements de santé s'est engagé à donner la réponse de Monsieur Chastel dès lundi 12 septembre à propos du financement du service et de la table ronde demandée d'une part, et à demander à l'inspection de la Santé Publique de venir dès lundi dans le service pour donner son avis sur la sécuité du patient et du personnel.


Carmaux. La coordination s'invite à l'ARS (compte-rendu de l'article publié dans la dépêche du Tarn le 100911 par JLG)

Elus du Carmausin et du Ségala et membres de la coordination de soutien aux urgences de Carmaux (CSUC) ont rendu hier vendredi (9 septembre) une visite surprise à la délégation territoriale du Tarn de l'ARS (Agence Régionale de santé).

A la tête de la coordination, la présidente Elisabeth Nicolas: «Nous voulons réaffirmer avec force notre opposition (et par la même celle de milliers d'habitants qui se sont exprimés par référendum) à la restructuration du service des urgences, mise en place par la direction de la PSB, et effective depuis le 1er septembre (1).
Nous voulons également obtenir la réunion de la table ronde (PSB, CARMI, CSUC, syndicats, ARS et hôpital d'Albi) que nous réclamons sans succès à la Préfète depuis plus d'un mois (nos éditions du 22 juillet, 26 août, 2 septembre)».

Le piège de la restructuration
Reçue par Hélène Sgro, déléguée territoriale, une délégation exposait la situation, insistant sur les conséquences désastreuses de la restructuration, à la fois sur le personnel soignant concerné (1), et sur la population: «A terme, cette restructuration entraînera la mort du service de proximité qui s'adressait tout de même à un territoire d'environ 45 000 habitants».

Après 2h d'un échange serein mais qui n'apportait aucune solution, et une courte pause, la délégation retournait à la table des «négociations» que rejoignait Jean-Marie Garcia, sous-directeur de l'ARS Midi-Pyrénées, chargé des établissements de santé, arrivé «en trombe» de Toulouse.

2 nouvelles heures de débat plus tard, le docteur Nicolas livrait un diagnostic très mitigé, et toujours suspendu à de nombreuses interrogations: «Monsieur Chastel (directeur de l'ARS), étant injoignable !!, monsieur Garcia s'est engagé à le joindre pour obtenir la participation de l'ARS à la table ronde, qui devra se réunir très rapidement, dans un mois il sera trop tard. Une réunion qui devra se faire avec des propositions concernant le financement du service (nos éditions du 29 avril et du 18 août)».

Pour Serge Entraygues, conseiller général et membre de la CSUC: «Actuellement, une réflexion est menée pour réorganiser le pôle santé dans le Tarn Nord.Un service des urgences (de jour) à Carmaux pourrait très bien s'intégrer dans ce pôle (en rappelant que l'audit commandé par l'ARS il y a 8 mois avait constaté la nécessité, la qualité et l'utilité du service pour l'ensemble du bassin).

Par ailleurs, madame Sgro et monsieur Garcia n'ont pas trouvé inintéressante l'idée de travailler en partenariat avec l'hôpital d'Albi (Les urgences de Carmaux devenant une antenne de proximité du service d'accueil des urgences de l'hôpital, un projet qui il y a plus d'un an était encouragé par l'ARH, remplacée depuis par l'ARS et le véto de son directeur).

En attendant l'éventuelle réunion de la table ronde: «Pas question de baisser la garde», concluait Elisabeth Nicolas.
Avec 2 rendez-vous importants à venir:
Lundi 12 septembre à 20h30 salle Bérégovoy, réunion de la coordination.

Vendredi 16 septembre à partir de 18h, grande manifestation à laquelle sont invitées les populations (petits et grands) du Carmausin, du Ségala et d'ailleurs, pour que le service renommé suite à la restructuration «Service d'accueil de proximité et de soins non programmés», redevienne le service des urgences cher à des milliers d'habitants.




(1)La restructuration qui entraîne la suppression d'un poste de médecin, avec un seul médecin du lundi au vendredi de 9 à 18h, une infirmière de 9 à 12H30 et de 13H30 à 18h, la fermeture le samedi, et la disparition de l'aide soignante.


ANNONCE DE DERNIERE MINUTE :Restructuration encore aggravée par la présence d'un coupé de 3/4 d'heure pour le médecin!...

samedi 3 septembre 2011

MORT CLINIQUE DES URGENCES DE CARMAUX

Mort clinique des urgences de Carmaux


La direction, bras armé de l’ARS, a exécuté son contrat : restructuration du service jusqu’à ce que mort s’ensuive…Bonjour les artistes ! elle peut être fière de sa basse besogne. Il faut dire qu'elle a bien été aidée dans cette mise à mort par les participants de cette fameuse réunion du 22 avril qui clamaient HAUT ET FORT et SANS VERGOGNE avoir sauvé les urgences....

Premier temps : maintien du service et de son service rendu sans financement (ARS du 22 avril)
Deuxième temps : réorganisation seulement ( affirmation du Directeur Général de la CAN du 30 mai)
Troisième temps : restructuration ( actée par les représentants du CE et du CA des 8 et 12 juillet, à l'exception de la CGT))
Quatrième temps : coup de grâce le 1er septembre, le service devient une consultation de médecine générale, sans rendez-vous, pouvant prendre en charge les traumatismes bénins et la médecine générale cadrée

Ce service n’a plus besoin de médecins urgentistes …les deux médecins du service devront s’adapter, ou?... : l’un serait licencié et l’autre mangé selon le bon vouloir des maîtres …le premier serait déjà remplacé (bonjour les crocs de la confraternité), le deuxième obligé de  la fermer et d'accepter le diktat des nouveaux chefs. Les infirmières passeraient à la même moulinette en fermant leur caquet. Itou pour les aides-soignants déjà redispatchés dans les services…

Faire mourir ce service est une honte et une faute professionnelle :ce service d’urgence de proximité est un service adapté à la demande de la population et son équipe est motivée, dynamique et compétente. Seule une thérapie de choc peut le sauver…A bon entendeur, salut !



REUNION DE LA COORDINATION ET DE TOUS CEUX QUI S'OPPOSENT A CETTE MORT CLINIQUE : LUNDI 5 SEPTEMBRE A 20H30 ANNEXE DE LA MAIRIE (qui se trouve en face de la mairie)


















dimanche 28 août 2011

La Coordination se fâche

Miss Barbe est ravie et colporte l'avis de presse adressé à tous par la Coordination :

AVIS DE PRESSE


Le 12 Juillet 2001, une rencontre a eu lieu entre le Conseil d’Administration de la Carmi Sud-Ouest, la Coordination de Soutien aux urgences de la Polyclinique de Carmaux ainsi que des Elus du territoire.

Il a été convenu par l’ensemble des participants que puisse se tenir une table ronde sous l’égide de Madame la Préfète entre la Carmi, le Centre Hospitalier d’Albi, l’Agence Régionale de Santé, la Coordination de Soutien aux Urgences de la Polyclinique de Carmaux et les élus. Un courrier signé par les deux Présidents des Intercommunalités, le Conseiller Général du Canton Nord de Carmaux et le Maire de Carmaux a été transmis ce jour là à Madame la Préfète.

Le but de cette table ronde est d’étudier un rapprochement entre les urgences de Carmaux et celles du Centre Hospitalier d’Albi mais aussi d’étudier la reconduite par l’Agence Régionale de Santé de l’aide financière accordée aux urgences de Carmaux (MIGAC) - aide qui a été supprimée par l’Agence Régionale de Santé malgré son rapport favorable aux urgences de Carmaux.

Le bureau resserré de la Coordination de Soutien aux urgences de la Polyclinique de Carmaux s’est réuni le 23 août 2011 et a acté un certain nombre d’actions pour l’avenir :
1 – Activer la table ronde en Préfecture,
2 – Requête auprès du Tribunal Administratif à déposer,
3 – Conférence de presse prévue le 30 Août 2011 à 11h, salle Bérégovoy
4 – Rassemblement de la population en septembre

Venez nombreux assister à cette conférence de presse. Miss Barbe, notre grand reporter qui n'en rate pas une, sera évidemment présente et vous rapportera dans ses moindre détails la colère froide de la Coordination.

samedi 20 août 2011

DESTRUCTURATION DES URGENCES

Drôle d'ambiance à la Polyclinique :  gabegie pour la direction qui, sans scrupule, en ces temps dits de vache maigre et de serrage de ceinture, se paie le luxe de refaire ses bureaux ET  régime sec pour les soignants,  ...Provocation? Inconscience?

Cette dans cette ambiance que devraient se mettre en place la restructuration des urgences, en premier lieu, puis... celle des autres services ...
Miss Barbe, notre grand reporter, tient une nouvelle fois à nous alerter sur les conséquences catastrophiques de cette restructuration qui devait être, d'après Monsieur Rance, directeur de la CAN, une simple réorganisation...:
Ouverture du service de soins externes ( les urgences en langage courant) de 9h à 18h avec un médecin en continu et une IDE de 9h à 13h et de 14h à 18h.


1 – ETAT DES LIEUX
La restructuration entraine :
Quantitativement
- Une diminution des heures d'ouverture du service de 25% (passage de 60h hebdomadaires à 45h)
- La disparition de l'offre de soins externes le samedi matin
- La suppression de postes de travail :
. suppression de l'aide-soignant soit d'1,44 ETP (Emploi à Temps Plein) aide-soignant,
. diminution du temps de travail infirmier d'un tiers (passage de 60h à 40h hebdomadaires) soit disparition de 0,57ETP infirmier (sur 1,71ETP sans prendre en compte les vacances),
. diminution du temps de travail médical d'un quart (passage de 60h à 45h hebdomadaires) soit disparition de 0,43ETP médical (sur 1,71ETP sans les vacances).
Qualitativement
- une modification de la composition de l'équipe de soins avec disparition de l'aide-soignant, interruption de l'activité infirmière 1h par jour entre 13 et 14h
- une fermeture du service à 18h et le samedi matin

2 – CONSEQUENCES
Pour la population
Cette restructuration entraine :
. Une évidente diminution de l'offre des soins externes
. La nécessité pour elle de se rendre dans les structures d'urgence d'ALBI (déjà surchargées) le samedi et un peu plus chaque jour...Alors que toutes les alternatives à cette évolution devraient être étudiées et favorisées en terme de santé publique.
Pour le service
Cette restructuration entraine une diminution de l'offre de soins en quantité et en qualité avec comme conséquences :
a) GLOBALES
. La disparition d'une équipe de soins motivée, dynamique et compétente,
. Et son corollaire, la disparition d'un service dynamique, en progression chaque année, disposant d'une structure matérielle et humaine adaptée à son activité
b) PSYCHIQUES :
Une démotivation certaine des salariés blessés professionnellement par une direction qui, soit par ignorance soit par mépris des salariés pour la qualité et la spéficité des soins qu'ils offrent, se permet sans état d'âme de remplacer ce service par diverses propositions ( lors de la négociation) à mille lieux de sa réalité :
.la consultation d'un médecin seul et qui plus est ...en discontinu...!!!!(proposition la plus consternante de toutes qui montre le peu de respect de la direction pour ce service et qui va jusqu'à dire qu 'elle respecte en cela l'audit de l'ORU-MIP; c'est à mourir de rire... )
.ou d'un médecin en discontinu avec un aide-soignant ou une infirmière
.ou d'un médecin avec une infirmière en discontinu ...
comme si un service recevant des urgences pouvait se passer de l'un ou l'autre membre de son équipe.. Comme quoi laisser les rênes des décisions en matière d'organisation de services médicaux aux seules mains de non professionnels médicaux peut-être dangereux à cause de leur incompétence, leur ignorance ou leur obligation à obéir aux directives d'instances qui elles aussi appartiennent à des non professionnels médicaux.
c) PROFESSIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES:
La déstructuration d'un service avec diminution drastique de son temps de travail et de ses agents aura comme conséquences :
- Une désorganisation du service avec départ d'un ou plusieurs de ses membres reclassés ou non...Qu'adviendra-t-il d'eux et le service survivra-t-il à ces départs?
- La surcharge physique de la prise en charge des patients deviendra vite un souci de qualité.
L'aide soignant dans ce genre de service est particulièrement important puisqu'il participe à toutes les étapes de prise en charge physique du patient (accueil, mise en condition, hygiène, nutrition et mobilisation du patient), aux soins infirmiers et médicaux et à l'organisation matérielle du service; c'est dire l'importance de son rôle, d'autant plus que ce service reçoit un tiers de personnes âgées, 5% d'enfants de moins de 5 ans et les deux tiers sont des traumatismes donc une majorité de patients ayant une perte d'autonomie. Enfin, comment gérer l'afflux de patients en un temps x ,comme c 'est le cas de tous ces services de soins non programmés, sans l'aide soignant alors que la sonnette du service n'arrête pas de sonner à certaines heures?
C'est pousser à la faute professionnelle et à l'épuisement physique et psychique ceux qui restent...ou au refus de prise en charge de patients quand cela est possible, mettant fin ainsi à la crédibilité de ce service... Objectif inavoué de la direction d'autant plus que l'ARS a dit de veiller à la qualité des soins de ce service!?
- Et que dire de l'interruption d'une heure du travail infirmier (entre 13 et 14h) et d'une fermeture du service à 18H... Alors qu'après 18h, malgré la fermetrure de la radio et de la biologie, la prise en charge des patients continue, elle ne s'interrompt pas pour autant...HEURES SUPPLEMENTAIRES en vue...

EN CONCLUSION,
 Les « instances consultatives de la clinique » n'ont aucunement approuvé cette restructuration :
. Le CE (Comité d'Entreprise) n'a été consulté que par le biais des représentants syndicaux qui se sont opposés au projet (CGT) ou ont pris acte (?)de cette restructuration (FO).
. Le CA (Conseil d'Administration) a lui aussi pris acte (?) à l'exception de la CGT qui s'est opposée au projet;
. La CME (Commission Médicale d'Etablissement), réunie avant la décision finale de la direction, n'a pas été consultée sur cette restructuration. Son avis n'a porté que sur l'orientation de ce service : exclusivement gériâtrique ou ouvert à tous. La CME a penché à sa grande majorité pour la deuxième solution.
. le CHSCT n'a pas été consulté.
 
La Coordination ne baisse pas les bras et appelle chacun de ses membres à une réunion le 23 août à 18h30 salle Bérégovoy pour information sur la table ronde avec la Préfête et actions à entreprendre. 

jeudi 14 juillet 2011

LA MARIEE DOIT SE FAIRE BELLE POUR SES PROCHAINS PRETENDANTS EN 2013

 Le bureau du Conseil d'Administration du 12 juillet , à l'exception du représentant CGT, n'a pas voulu s'associer  à la Coordination pour demander en son nom une nouvelle réunion avec l'ARS  tout en voulant bien s'y rendre : de quoi a-t-il peur?

Miss Barbe est terrible, elle met son nez partout et hume le parfum des faux-culs...Ces derniers temps ils se multiplient (ou se dévoilent)et se répandent comme la misère sur le pauvre monde.. "ça pue drôlement"dit-elle, les narines dilatées et "attention, poursuit-elle, pour nos faux-culs, le seul remède miracle c'est... la purge... et la chasse d'eau pour éloigner les mauvaises odeurs et rester propres sur eux."

Deux sortes de faux-culs hantent les couloirs de Sainte-Barbe : ceux qui se savent faux-culs et sont des professionnels et ceux qui ne le savent pas; ce sont eux les plus dangereux : en toute bonne foi et souvent manipulés par les professionnels, ils font  leur  sale boulot ; ces naïfs, ces bisounours ne voient pas plus loin que leur bout du nez et sont du pain béni pour les premiers.

Dernièrement, les 8 et 12 juillet,  Miss Barbe a déniché de sacrés faux-culs qui ne se cachent même pas derrière leur faux-nez .
Le 8, au CE, c'est un syndicaliste qui a eu la prime : après la directrice qui a reconnu son rôle contraint et forcé d'exécutante des basses oeuvres , le syndicaliste a oublié son rôle de défenseur  des salariés et ne s'est pas opposé ( sans aller jusqu'à l'approuver tout de même) au projet de restructuration contre l'avis même  des salariés qu'il est censé représenter. C'est pas beau, ça ??...

Le 12, au CA, c'est un nid de syndicalistes ( CGC, CFDT, CFTC et FO) qui s'est révélé au grand jour : en public, face à la Coordination, je suis d'accord pour m'associer à une dernière action et par derrière je m'en lave les mains. Ce quarteron d'ersatz de syndicalistes a perdu certainement la raison de sa présence et les nerfs de sa jeunesse.

Miss Barbe nous prévient donc: le rouleau compresseur est en action. La mariée ( il s'agit de la PSB, bien entendu, cf le bal des faux-culs) doit se faire belle pour 2013,  ce qui suppose qu'elle accepte , pour son bien, des sacrifices.
Les "exécutants" venus du Nord sont déjà entrés en action depuis un an; dès septembre ils entrent dans le vif du sujet et s'occupent de la découpe; ils n'ont même pas peur; ils savent que la Polyclinique, par manque de cohésion et de réflexion de ses salariés, est une victime toute désignée : c'est à qui offrira le cou du voisin , sans savoir que c'est lui qui, peut-être, passera sous le billot...Les vrais motifs de ce traitement de choc sont cachés : le déficit en partie mais surtout la dot de la mariée et les souhaits du prétendant...

Miss Barbe vous a déjà averti : une première vague de restructuration en cache une autre et celle-là massive dixit le directeur de la PSB: attention au syndrome de Robespierre... Unissez-vous, battez vous avec ceux qui montrent les crocs, ne vous laissez pas embobiner par les faux-culs qui en général ne sont pas les payeurs... LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER.

dimanche 10 juillet 2011

LA COORDINATION S'INVITE AU CE DU 8 JUILLET 2011


les Urgences toujours sur la sellette


Le comité d'entreprise (CE) de la Polyclinique s'est réuni expressément ce vendredi 8 juillet avec comme seul ordre du jour : la restructuration du service des soins externes et urgences de proximité, négociée au pas de charge par la direction ces quinze derniers jours (dernier jour de négociation le 7 juillet !)

La Coordination s'est invitée à cette réunion pour protester vivement contre ce projet qui ne résout en rien le problème du financement de ce service. Plus de 70 personnes étaient présentes, salariés de l'entreprise, syndicalistes, élus, mineurs et tous ceux qui avaient pu être informés et disponibles dans un si bref délai, en ce temps de vacances et de tour de France carmausin.

Le Docteur Nicolas, présidente et porte-parole de la Coordination, met en garde les représentants du personnel contre ce projet : il s'agit d'une restructuration du service avec réduction de personnel et d'horaires qui aboutira à une diminution de l'activité et à terme à la fermeture du service; Et pourquoi ce traitement de choc ? Pour des raisons financières , exigées par les tutelles (CAN et ARS)qui demandent une réduction massive des déficits de la PSB, quitte à broyer une unité dont le service rendu a été souligné par l'ARS elle-même à travers l'audit de l'ORU-MiP.

Monsieur Maffre et Monsieur Somen, présidents respectifs de la Communauté des communes du Carmausin et du Segala prennent la parole pour réitérer la protestation unanime de tous les élus contre ce projet. Au travers d'une lettre qu'ils adressent aux membres du Conseil d'Administration de la Clinique qui doivent se réunir le 12 juillet, ils les mettent en garde contre des décisions qui engageraient leur responsabilité au niveau de la polyclinique et du territoire : ce service participe aux objectifs gouvernementaux d'une médecine de proximité accessible à tous et qui concourt au désengorgement des services d'urgence hospitaliers. N'est-il pas temps de réinterroger l'ARS sur sa décision de supprimer et d'interdire tout financement de ce service par l'ETAT. Monsieur Entraygues, conseiller général du Tarn Nord, proposera à Madame La Préfête du Tarnde de réunir le plus rapidement possible les directions du CH et de la Polyclinique ainsi qu'une délégation de la Coordination et l'ARS.

Madame Cuenet, directrice de la Carmi, a défendu son projet de restructuration qui réduit le déficit de ce service, arguant du fait que les tutelles ne lui laissent pas d'autre choix. Elle dit s'être battue depuis un an avec la direction de la Polyclinique et Monsieur Fraysse, président du CA, pour sauvegarder ce service et est prête à toute nouvelle réunion organisée par Madame la Préfête

Regrettant par le passé le manque de cohésion visible entre la Direction et la Coordination, la Coordination se réjouit de voir enfin réunis tous les acteurs qui luttent pour la survie de ce service . Ce ne fut qu'un rêve de quatre jours (cf article du 14 juillet où le CA a remis les pendules à l'heure).

En attendant, La Coordination s'invitera à la réunion du bureau du CA, prévue le 12 juillet à 14h30 salle Sainte-Barbe à la Carmi à Carmaux .Elle fait appel à tous ceux qui sont disponibles pour protester contre cette restructuration des urgences et persuader les participants de s'abstenir de toout vote.



samedi 4 juin 2011

LE BAL DES FAUX-CULS

RESISTANCES

Ils voulaient nous tronçonner...Réduire le service d'urgences à une consultation de 9h à 12 et de 14h à 17h...Les bras nous en tombent...Leur audace dépasse notre entendement.C'est à croire qu'ils n'ont rien compris, ni notre détermination, ni l'exaspération grandissante des masses populaires qu'ils sont censés servir.
Qui ils ? Les responsables, ceux qui décident et qui n'y connaissent rien; ceux qui ne sont pas sur le terrain, qui n'ont pas les mains dans le cambouis...Ceux qui veulent faire des économies sur le dos de la majorité...Ceux qui n'ont pas de problème de fin de mois...Ceux pour qui la santé n'est et ne sera pas un problème ni d'argent ni de proximité...



TOUS DES FAUX-CULS
L'ARS demande un audit sur le service des urgences de Carmaux et s'adresse pour sa réalisation à une autorité reconnue par tous les acteurs de l'urgence .Cet audit conclut à l'utilité de ce service qui répond de façon adaptée et s érieuse aux besoins sanitaires en matière d'urgences de proximité.

Et que fait l'ARS ?
L'ARS autorise ce service mais ne le finance pas et même aggrave son déficit en lui sucrant une dotation !!! et demande, cerise sur le gâteau, à la Polyclinique de maintenir ce service tout en réduisant son déficit sans altérer sa qualité car l'ARS sera vigilant et sur les comptes et sur la qualité !!! de qui se moque-t-on? L'ARS ne doit-elle pas garantir le financement d'un service qu 'elle cautionne, en sachant qu'il ne peut être que déficitaire, pour justement garantir sa pérennité et sa qualité?


POURQUOI ? Pourquoi l'ARS refuse-t-elle ce financement? Parce que tout simplement elle a décrété que son organisation sanitaire du territoire du TARN Nord, décidée il y a bien longtemps, serait appliquée à la lettre : la Polyclinique doit se transformer en SSR (Soins de Suite et de Rééducation) Geriatrique quelques soient les besoins sanitaires de la population.

Et que font et disent les Directions
Font-elles pression sur l'ARS pour l'obliger à financer le service? Que nenni! Elles compatissent chaleureusement à notre grande douleur mais nous expliquent tout autant chaleureusement qu'il faut nous occire sur l'Autel du soi-disant équilibre budgétaire - en fait de la Rentabilité!


POURQUOI ? Pourquoi la CAN suit-elle comme un mouton (ce qui est contraire aux lois de la génétique) les ordres de l'ARS et demande-t-elle à son tour de tronçonner le service, de l'atomiser, l'éparpiller façon puzzle, en un mot le dissoudre? Parce que tout simplement elle a décidé de s'occire elle-même et de transformer la Polyclinique - une Miss Barbe qui vit au-dessus de ses moyens et percluse de gages - en une belle Mariée à qui on aura fait subir un lifting magistral, douloureux certes pour elle-même mais attractif pour d'autres.

Et que fait le CH d'ALBI ?
Pire que nos directions, puisqu'en refusant la Convention proposée, il refuse le gagnant-gagnant de cette convention qui lui permettrait d'augmenter son activité et ses gains sans perdre un sou !!!

Devant tant de faux-culs, levons-nous, RESISTONS, serrons-nous les coudes.
NOTRE COMBAT, la lutte pour le maintien des urgences, sera LE VOTRE, demain. Mais, demain, il sera trop tard pour vous battre, il ne restera que vos yeux pour pleurer ...

Réunion de la Coordination le mercredi 8 juin à 20h30 salle mairie annexe pour compte-rendu de la rencontre avec la CAN le 30 mai et CAT;

mardi 24 mai 2011

L'AUDIT EST ENFIN SORTI DU CHAPEAU DE L'ARS

Après 4 mois d'attente, l'ARS s'est résolue à partager les conclusions de l'audit favorables au service qui confirment son utilité et sa qualité et donc la nécessité de le maintenir sur le territoire
L'audit et les décisions de l'ARS ont été rendus lors d'une réunion organisée par l'ARS, le vendredi 22 avril, avec une délégation caarmausine. Cette délégation ne représentait pas la Coordination qui a refusé de s'y rendre conformément à ses décisions antérieures connues de l'ARS : pas d'audit, pas de réunion. Cette attitude semble rétrospectivement donner raison à la Coordination qui, audit en poche et avec un temps de réflexion, n'aurait pas accepté une reconnaissance officielle du service sans son  financement...

 Ce financement est POURTANT à l'origine du mouvement : l'ARS veut fermer ce service car il est déficitaire, d'autant plus qu'officiellement il n'existe pas...La Coordination par la mobilisation de tous obligera l'ARS à demander un audit du service,  d'autant plus que l'Agence est persuadée  que ce service a une activité peu importante et qui relève de la médecine générale ....Tel est pris qui croyait prendre...C'est la raison probable de l'ARS de ne pas diffuser l'audit et d'organiser une réunion à la-va-vite sans préparation. Et d'annoncer au cours de cette réunion et l'autorisation de l'extension du SSR de la PSB, et l'autorisation de l'EHPAD de PAMPELONNE et le maintien du service des urgences avec trois bémols de taille qui seront immédiatement relevés par la Coordination, à la lecture des conclusions de cette réunion par les participants :
. pas de rattachement du service aux urgences du Centre Hospitalier d' Albi
. le service ne pourra plus s'appeler service d'urgence car non ouvert 24h/24
. le service doit réduire son déficit, c'est la mission confiée à la CARMI
C'est ainsi que ce dilemne doit être résolu : reconnaissance officielle d'un service  via un audit qui lui reconnait
une structure matérielle et humaine adaptée à sa mission de prise en charge de soins non programmés et  aucune proposition de financement du déficit de ce même service...

Ce défi doit être relevé par la direction; c'est de sa responsabilité d'autant plus qu'elle était présente à cette fameuse réunion du 22 avril et a applaudi à l'annonce du  maintien du service. Ce service est utile à la population . La direction doit faire des propositions pour renflouer son  déficit  et permettre sa survie.

La Coordination soutient le nouveau projet médical du service qui doit être présenté à la direction  et qui porte son effort sur la reconnaissance et l'augmentation de l'activité . Elle doit rencontrer le Directeur Général de la CAN, Monsieur Rance, lundi 30 mai, en espérant  que cette
rencontre soit productive et aille dans le sens souhaité et par l'ARS et par la Coordination : le maintien de ce service de la Polyclinique sur le territoire carmausin.

samedi 26 février 2011

TOUJOURS PAS D'AUDIT A L'HORIZON

 TOUJOURS PAS D'AUDIT A L'HORIZON


La population carmausine et tous ceux qui aiment les fictions sont conviés à suivre notre nouveau feuilleton qui pourrait faire un carton en ce début d'année 2011, et qui s'intitule « les tribulations ubuesques de l' audit d' un service d'urgence en Gogolland dans les arcanes d'une Agence Régionale de Santé »; feuilleton qui aurait débuté en fin d'année 2010 , le 8 novembre précisément, à l'annonce faite par l'Ars pendant une réunion, déjà qualifiée d'ubuesque par l'ensemble des participants, de commanditer cet audit (cf nos précédentes parutions).

Premier épisode : "Qui détient l'audit ?"

Dans ce premier épisode apparaissaient deux grands acteurs l'Ars elle-même dit le Commanditeur dans le rôle du « tel est pris qui croyait prendre » et l'ORU, dit l'Exécuteur dans le rôle de « la grenouille qui se croyait plus grosse que le boeuf » et un grand reporter, Miss Barbe, chargé d'enquêter sur le devenir et les aventures de cet audit portant sur les urgences en Gogolland..

Notre grand reporter avait pu grâce à son flair étonnant retrouver la trace de notre audit : une réunion entre les deux acteurs devait avoir lieu le 26 janvier 2011 au siège de l'Ars où l'Exécuteur dit « la Grenouille » devait remettre son audit en mains propres au Commanditeur dit « le Matamore » le matin de ce fameux 26 janvier  mais coup de théâtre cette réunion n'a jamais pu avoir lieu, annulée le matin même par celui qui l'avait organisée. Pourquoi cette annulation? D'après notre grand reporter, Miss Barbe, connue pour ses fines analyses, « la Grenouille » a manqué de flair et s'est faite rouler dans la farine; « le Matamore » lui avait demandé d'envoyer électroniquement son rapport le matin même, se méfiant déjà des conclusions et avait donc annulé toute réunion devenue surperflue avec « sa grenouille » , l 'obligeant ainsi à se taire ET REPORTANT DE FAIT TOUTE DIFFUSION à une nouvelle réunion.



Deuxième épisode  : "l'audit, le Mistigri de l'Ars"

Pourquoi l'audit est-il devenu le Mistigri de l'Ars ? Nous nous sommes à nouveau tournés vers Miss Barbe, notre grand reporter archi-connu pour ses thèses décoiffantes : vraisemblablement le rapport est en complète adéquation avec les données établies au préalable par les Contradicteurs, dits « les empêcheurs de tourner en rond », de l'ARS et contrarie visiblement « le Matamore », qui ne s'y attendait pas. Lui et l'un de ses compères qui semble se faire appeler bizarrement « La Canne » (appellation non certifiée) se trouvent fort dépourvus, d'où le secret entourant le rapport . »La Canne » serait une organisation soeur proche du « Matamore », précise Miss Barbe, directement impliquée dans cet imbroglio mais, condamnée à une mort prochaine, jouerait déjà son rôle en voulant se débarrasser de l'une de ses branches les plus encombrantes dite le « MCO » dont le premier rameau serait les urgences. Mais l'audit contrarie ces projets.... et la Canne fait la morte même auprès de ses acolytes les plus proches...



Troisième épisode : "l'Ars refile le Mistigri à l'ORU "

Un mois après le premier rendez-vous manqué « le Matamore » a enfin pu rencontrer le 23 février 2011 « sa grenouille »; à l'heure d'internet et de l'information immédiate, nos deux protagonistes communiquent encore avec les moyens de Papa, souligne notre incorrigible grand reporter Miss Barbe qui rajoute, voire de Grand-Papa (!) et … lui demande de revoir sa copie autant de temps qu'il lui faudrait... Ben voyons, pourqoi ne pas en profiter,? Le Matamore dit « celui qui s'est cru le plus fort des plus forts et a été pris les doigts dans la confiture » fait durer le plaisir de jouer au plus « con » ou se donne du temps ou joue à celui qui s'est fait prendre pour mieux attrapper les gogos ou les nigauds ou ceux qui se font passer pour des nigauds : l'audit pourrait être, remarque l'excellent et remarquable grand reporter Miss Barbe, l'arbre qui cache la forêt et le coup de sabre du « Matamore » dans les affaires de « Madame la Canne » sous les yeux exorbités « qui n'en reviennent pas de se faire autant manipuler » de la « Grenouille ».

La suite au prochain épisode...
C'est bien sûr avec beaucoup d'impatience que nous attendrons  les nouvelles aventures de l'audit, racontées par notre sulfureux grand reporter, Miss Barbe, aux mains
du "Matamore", de sa "Grenouille" et de celle qui se fait appeler la "Canne"


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samedi 5 février 2011

LA COORDINATION POUR LE SOUTIEN AUX URGENCES S'IMPATIENTE!

La Coordination pour le Soutien des Urgences de Carmaux s'impatiente!


L'audit sur les urgences de Carmaux est-il devenu le MISTIGRI de l'ARS ?


La Coordination n'est pas loin de le penser . Réunie en Assemblée générale le vendredi 4 février, elle a décidé de rappeler à l'ARS les engagements pris vis à vis de la Coordination , lors de la réunion du 8 novembre 2010, à savoir :
-l'ARS s'est engagée à réaliser un audit du service des urgences de proximité de la Polyclinique Sainte Barbe . Cette expertise doit permettre de juger de l'activité de ce service et de son adéquation avec les besoins sanitaires locaux en matière de prise en charge efficiente des urgences de proximité. L'audit a été confié à l'ORU-MIP (Observatoire Régional des Urgences de Midi-Pyrénées).
-L'ARS s'est engagée à communiquer ce rapport à la Coordination, et de faire une nouvelle réunion suite à cette communication.


L'ARS contactée nous a informé qu'elle avait bien reçu ce rapport le mercredi 26 janvier . En conséquence, nous demandons officiellement à l'ARS de respecter ses engagements et de nous envoyer cet audit avant toute nouvelle réunion.


Signée : la Coordination pour le Soutien des Urgences de CARMAUX

samedi 11 décembre 2010

LA MASCARADE CONTINUE

Publié le 10/12/2010 09:45
LaDepeche.fr

Carmaux. L'État répond sur la polyclinique

Réponse de Nora Berra,secrétaire d'Etat à la santé à Jacques Valax sur la situation de la clinique.

«Le service de la polyclinique n'est pas un service d'urgence autorisé car il n'est pas ouvert 24h sur 24 et n'est pas intégré dans le réseau régional des urgences.Pour autant, il rend service à la population en dispensant des soins sous forme de consultations.(...)Xavier Chastel, directeur de l'ARS, a proposé de confier à l'Observatoire régional des urgences de Midi-Pyrénées, une mission d'évaluation dont le rapport sera rendu début janvier.En attendant, l'ARS a proposé un reclassement aux deux médecins concernés à Albi,proposition refusée, et d'autre part au maintien de la polyclinique qui présente un déficit financier très important et dont l'activité doit être réorientée. La population dans le Carmausin est âgée. Il nous semble donc nécessaire de concevoir un véritable projet de développement d'une filière gériatrique dont la polyclinique de Carmaux serait le pivot.


C'est l'article qui a paru sur la dépêche en réponse à la question posée à l'Assemblée Générale par Mr Valax, député du Tarn, sur l'avenir du service d'urgence de la Polyclinique.
En fait, ce ne serait pas Mme Nora Berra qui aurait répondu mais Nadine Morano (Agence  de Presse Médicale). La réponse est similaire; seuls deux faits sont plus soulignés : 
. la mobilisation de la population et des élus depuis trois mois via plusieurs manifestations
. la reconnaissance de ce service comme service de proximité en dispensant des consultations non programmées.

Voici la réponse à la réponse
LA MASCARADE CONTINUE :


Non seulement la réponse de Mme Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, à Jacques Valax sur la situation de la clinique et de ses urgences est confuse et contradictoire mais aussi mensongère.


D'après sa déclaration, d'un côté l'ARS aurait confié à l'Observatoire régional des Urgences de Midi-Pyrénées (l'ORUMP) une mission d'évaluation du service des urgences, et de l'autre il semble sous-entendu que la décision de fermeture du service est déjà actée , puisque l'ARS aurait proposé un reclassement aux deux médecins concernés à Albi, reclassement qu'ils auraient refusé.


Si la décision est déja prise, à quoi sert cette mission ?


Jusqu'à présent le service est toujours ouvert; aucune lettre , émanant de la direction, n' a fait part d'une quelconque fermeture du service et aucune lettre de licenciement n' a été envoyée; et évidemment,, aucune proposition de reclassement n'a été faite puisque ce n'est pas la question posée, à l'heure .actuelle.


En ce qui concerne le développement d'une filière gériatrique à la Polyclinique, ce projet est soutenu par le service des urgences ; il ne va pas à l'encontre de la pérennisation de son propre service, bien au contraire , puisque 30% des patients reçus aux urgences ont plus de 65 ans. Mais, il ne doit pas faire oublier que 30% des patients reçus ont aussi moins de 20 ans.


Pour revenir à la mission de l'ORUMP demandée par l'Ars, suite à la demande de la Coordination de Soutien des Urgences de Carmaux devant l'absence de toute évaluation de l'activité de ce service et des besoins de la population en matière d'urgences de proximité, nous attendons de cette mission qu'elle réponde aux questions suivantes :
 - l'offre de soins des urgences de la Polyclinique est-elle en adéquation avec un besoin sanitaire d'urgences de proximité de la population ?
 - Si oui, comment fait-elle pour survivre via un service qui ne peut être reconnu comme service d'urgence dans les textes actuels?

Les réponses à ces deux questions au devenir du service des urgences de la Polyclinique de Carmaux ne peuvent être que les suivantes :
. soit ce service devient une antenne de proximité du SAU d'Albi (projet initial), projet le plus conforme à la réponse sanitaire locale.
. soit ce service est subventionné par la CAN (Caisse Autonome Nationale minière) et c'est peu probable
. soit il disparait et laisse de ce fait le champ libre au secteur libéral qui prendra en charge non seulement les urgences locales mais aussi la radiologie (radiologie qui devrait également disparaitre en partie avec la disparition des urgences )


Quant à la restructuration proposée, elle se résume à faire de la polyclinique une EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Ageées Dépendantes)et un hébergement pour EVC (Etats Végétatifs Chroniques)


L'ARS propose, en effet, pour la Polyclinique la disparition des urgences, la réduction de moitié de l'activité de la radio en attendant sa disparition, la disparition de la chirurgie ambulatoire en 2011 et donc de fait la disparition de l'Unité Gériatrique Aigue et des soins palliatifs (qui demandent un minimum d'examens à disposition).


Dernier point, il nous semble surprenant de nous opposer notre fermetrue nocturne alors que l'orientation actuelle des tutelles est de limiter l'offre de soins nocturne en matière d'urgences chirurgicales...Les Services d'Urgences reconnus sont submergés actuellement la journée et cette situation ne peut que s'aggraver. Il est peut-être temps de se poser la question de savoirsi l'orientation actuelle en matière d'urgence est bien la bonne, à moins de vouloir laisser le champ libre à la médecine libérale...pour la prise en charge de ces fameuses urgences de proximité.Ceux qui veulent défendre le service public peuvent devenir à leur insu les agents de sa destruction ! N'est-il pas temps de proposer de nouvelles structures originales ( du type antenne de proximité de jour avec équipe commune de soins entre l 'antenne et le Service d'Accueil d'Urgence dont il dépend), qui prennent en comptent les réels besoins des populations.

samedi 4 décembre 2010

DES NOUVELLES DU FRONT : OPERATION TERRITOIRES INSOUMIS

POUR LE MAINTIEN DES URGENCES A CARMAUX
MOBILISATION GENERALE DU CARMAUSIN

LE MERCREDI 08 DECEMBRE 2010 DE 10H A 12H à CARMAUX :

-La Coordination pour le Soutien aux Urgences de Carmaux rencontre ce mercredi Madame la Préfète de 10h à 10h30 pour faire le point sur la situation.

-A partir de 8h, barrages filtrants avec distribution de tracts sur les rond-points de la Croix de Mille et de la Teste (le Garric).

-A partir de 10h, appel à tous les acteurs de la vie économique et sociale (artisans, commerçants, agriculteurs, associations, services publics, citoyennes, citoyens...) à participer massivement à cette journée de mobilisation :
. en affichant un auto-collant (qui sera disponible à partir de lundi ou mardi) sur son vêtement ou son auto
. en mettant des affiches de participation sur son commerce et en baissant les stores  de 11h à 11h30
. ën arrêtant son travail ou son activité , sortir dans la rue et venir si possible au coin du lac,
. en suspendant les cours dans les lycées ou collèges et réfléchir aux notions de citoyens, services publics, collectivités ou tout autre thème...
. en déposant un préavis de grève pour les deux heures (le cas de la Polyclinique et de la CARMI)
. etc...

-A partir de 11H au son de la sirène, se retrouver tous au coin du lac , si possible habillés de vert, de rouge (sacs poubelles) ou de blanc, symbolisant notre combat du soutien des urgences (le blanc) au sein de Carmaux dont les couleurs sont le vert et le rouge, et portant sur son vêtement un auto-collant ou un signe de soutien aux urgences de Carmaux.
-A 11h30 manifestation plus particulière au coin du lac : pour tous ceux qui veulent participer plus directement à sa préparation et sa mise en forme, venir le mardi 7 décembre salle Mitterrand à 20h30 .

Faisons ensemble de ce Mercredi 8 Décembre 2010 une journée
                                  "TERRITOIRES INSOUMIS"
Dont vos enfants et petits-enfants se souviendront....

samedi 13 novembre 2010

LES CIEUX S'OBSCURCISSENT : LA TEMPETE VA - T - ELLE SE TRANSFORMER EN OURAGAN ?

Après le Super Référendum et la rencontre surréaliste du 8 novembre,avec l'ARS, réactions immédiates :

- Assemblée Générale des salariés de la Polyclinique le 10 novembre pour faire un compte-rendu de la rencontre avec l'ARS où il a été décidé:
. de poursuivre la lutte, les salariés présents étant bien conscients du rouleau compresseur qui s'est abattu sur la Polyclinique (après les urgences, à qui le tour?), du chantage inadmissible et contre toute logique qu'effectue l'ARS sur la direction et ce sans aucune garantie de la part de l'ARS : fermeture des urgences contre autorisation d'extension de la Polyclinique et de l'EHPAD à Pampelonne!!!
. de rencontrer au plus tôt, avec les élus, Mr Rance, le Directeur de la CAN pour prendre connaissance de ses intentions vis à vis du service d'urgence
. de réunir en session extraordinaire le Comité d'entreprise et les délégués du personnel le mercredi 17 novembre pour rendre compte de la réunion avec l'ARS et connaître les positions de la direction ...


- Grande assemblée générale prévue le mercredi 17 novembre à 20h30, salle Bérégovoy à Carmaux.
Tous ceux qui s'opposent à la fermeture des urgences de la Polyclinique (et vous êtes presque 7000) sont conviés à cette réunion .
Deux objectifs
. Faire un compte-rendu de la rencontre du lundi 8 novembre avec l'ARS
. Définir et mettre en place les nouvelles manifestations de protestation


- En attendant les prochaines actions, la Municipalité et la Coordination pour le Soutien des Urgences à Carmaux ont décidé de rebaptiser symboliquement le parc du Cérou en "parc des URGENCES".
A l'occasion de cette inauguration où sera dévoilée la plaque "parc des URGENCES", la population est invitée à se rassembler sur le site du parc, à proximité de la Polyclinique Sainte Barbe, le
VENDREDI 19 NOVEMBRE de 11h à midi

Venez nombreux .